Publié dans Politique

Etats-Unis - Les représentations diplomatiques malgaches ont mauvaise mine 

Publié le mercredi, 08 février 2023

Des observateurs tirent la sonnette d'alarme sur l'état de nos représentations aux Etats-Unis. Sur les réseaux sociaux notamment des membres de la diaspora dressent un constat inquiétant des conditions de travail de la représentation malgache à Washington DC, notamment « l'état de délabrement avancé » de l'immeuble qui abrite ses services. Divers murs du bâtiment présenteraient selon leurs témoignages, relayées sur les réseaux sociaux, des « fissures et des moisissures ».

Plus aucune compagnie d'assurances n'accepterait d'assurer le bâtiment en raison de son état de décrépitude et de l'important risque d'effondrement. Pour requinquer l'édifice, un montant pas éloigné du million de dollars américains est évoqué.  A côté de celui de Washington DC, des sources locales parlent également du bâtiment de l'ambassade sise à New-Jersey qui ne serait pas en meilleur état. L'état actuel de ces bâtiments est le fruit de l'absence d'entretien depuis plusieurs années. Peu voire aucune réhabilitation digne de ce nom n'a été entreprise. La situation aurait pu être meilleure si des rénovations ont été effectuées dès les premiers signes inquiétants. 

Mise à part les problèmes de délabrement du bâtiment, le siège de la représentation diplomatique de Madagascar à New-York ferait face à d'importants problèmes financiers. Les bureaux de Manhattan auraient en effet des impayés d'une valeur de 22.000 dollars selon des informations qui circulent. Il s'agirait d'arriérés concernant les charges communes aux propriétaires de l'immeuble dans lequel se trouvent les bureaux de la représentation malgache. Il ne s'agit pas de ternir ou de dénigrer qui que ce soit. Ces bâtiments représentent le pays. Il est inadmissible qu'à l'étranger et en plus dans une représentation diplomatique un bâtiment soit dans ces situations. La question est de savoir si ces problèmes ont été remontées jusqu'aux oreilles du Président de la République Andry Rajoelina. Quand bien même la réhabilitation de ces bâtiments et le paiement de ces arriérés ne seraient pas une priorité, il faut tout de même songer à entamer des travaux.

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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